Dans la foulée des cours du pétrole, les prix de rachat des matières recyclables se sont effondrés en 2015. Cette condition économique incite les centres VHU (véhicule hors d’usage) à se diriger vers la vente de pièces de réemploi, ainsi le traitement des VHU passe progressivement à la "déconstruction automobile".

Actuellement, 1,5 million de voitures arrivent aux centres d’épaves chaque année. De ce constat, le recycleur automobile Indra veut conforter sa rentabilité, selon un communiqué de autoactu.com , le groupe Indra met en œuvre un programme qui vise au premier lieu, à revendre en l’état des véhicules à l’étranger essentiellement aux pays de l’Europe de l’est. A retenir que certains véhicules économiquement irréparables (VEI) en France, ne le sont pas à l'étranger, compte tenu des coûts de main d'œuvre moins considérable. Environ 450.000 voitures suivent cette voie. Si le véhicule n'est pas vendable, il s'agit alors de démonter les pièces réutilisables, principalement des pièces de carrosserie destinées au marché de la réparation. Enfin, la carcasse constitue le "tas de platin" du centre VHU qui sera envoyée au centre de broyage pour récupérer la matière valorisable.

Le réseau Indra tend d’une part à recycler les pièces de rechange et proposer un stock varié pour une bonne couverture de marché. D’autre part, le groupe aide les particuliers à se débarrasser de leurs épaves grâce au site internet www.goodbye-car.com permettant de les confier à son réseau de 350 centres agréés VHU présents dans toute la France. Ce site a pu récupérer 10 000 véhicules l’année dernière.

O. Hassoun

Reporter automobile