Lorsque les toutes premières voitures rodaient dans les rues, il n’y avait pas de pièces de rechange ni un marché pour répondre aux besoins des clients. Or, Les réparateurs rafistolaient eux-mêmes ces pièces pour des voitures ayant un assemblage archaïque et très simple.
L’émergence du secteur automobile a favorisé une certaine standardisation dans le marché automobile. En effet, une automobile d’aujourd’hui est un assemblage de pièces de provenances différentes, en particulier de sous-traitants. Ces derniers peuvent être liés par des contrats d’exclusivité avec un constructeur ou plusieurs à la fois. Toutefois, le marché de la pièce de rechange automobile est un monde où on a l'impression que sa complexité n’est faite que pour embrouiller le client, raison pour laquelle, ce dernier se trouve instantanément confronté à des pièces de rechange diverses de provenances multiples et de qualité aléatoire, voir même des pièces contrefaites.
Dans ce topique, nous allons évoquer les différentes catégories de pièces de rechange automobiles qui existent sur le marché, et les risques que peut engendrer le choix du client sur sa sécurité routière. Au final, nous proposerons une prévention contre les pièces contrefaites pour mieux les distinguer.
· La pièce d’origine dite aussi de première ligne est la plus recommandée, il s’agit d’une pièce de rechange vendue exclusivement par le concessionnaire dans l’emballage de la marque de la voiture, elle est identique de celle de première monte. Se procurer de cette pièce n’est pas synonyme du risque zéro, mais c’est la plus sûre des options.
· La deuxième catégorie est une pièce d’origine de deuxième ligne : il s'agit de la pièce du sous-traitant ayant fourni la première monte. C'est la même que celle de la première ligne vendue par le constructeur sous sa propre marque, mais cette fois, cette pièce est vendue sous l'emballage du sous-traitant. Tout comme la pièce de première ligne, elle est fortement recommandée.
· La pièce dite de qualité équivalente On l'appelle aussi pièce de troisième ligne : C'est la pièce d’un sous-traitant de grande renommée mais qui n’a jamais fourni la première monte pour la pièce en question. On parle alors de qualité équivalente. Les spécialistes de l’automobile la recommandent pour toutes les pièces du véhicule.
· La pièce adaptable est une pièce qui émane d'un sous-traitant peu connu ou totalement inconnu, qui n'a jamais fourni qui que ce soit en première monte. Les points d'attache sont bons, la pièce peut avoir une apparence différente tout en respectant la fonctionnalité, mais la qualité est rarement à la hauteur de la pièce d'origine. Ces pièces sont l’idéal pour les voitures anciennes ou de collection, dont les pièces d’origines n’existent plus. Toutefois, il faut se méfier des pièces liées à la sécurité du véhicule en particulier celles de freinage.
· La Dernière catégorie est celle de la Pièce de contrefaçon, fabriquée sans respecter les droits de propriété intellectuelle, on ne sait où, avec on ne sait quoi, par on ne sait qui. Techniquement, c’est dans la plupart des cas la même que celle de la catégorie précédente (pièce adaptable) mais présentée de façon trompeuse : pièce et emballage imitent la pièce d’origine de première ou deuxième lignes. La qualité est très souvent déplorable, pour une raison très simple : le contrefacteur n'a aucune raison de se soucier de la réputation du contrefait, son but est de gagner un maximum d'argent. Cette pièce est revendue en général 50 % du prix du neuf. Cela étant dit, la pièce contrefaite joue gros, tant sur la sécurité routière que sur la durée de vie du véhicule, donc similitude ne signifie pas toujours convenance. Or, la différence n’est pas toujours visible au premier coup d’œil, par conséquent même les vendeurs sont dupés par ce type de produits.
Pour y faire face, nous vous proposons une astuce parmi tant d’autres, pour distinguer les pièces contrefaites des pièces d’origine. Grace à l’organisation "Fabricants contre le piratage des produits" (MAPP), aujourd’hui des constructeurs disposent leurs produits originaux des données de code barres, de sorte que le produit peut être identifié de manière unique. Ainsi le client peut vérifier par lui-même l’authenticité des produits par une simple manipulation de son Smartphone équipé au préalable, d’une application de déchiffrage des codes barres comme "TecCom"ou encore NeoReader téléchargeables gratuitement depuis les stores Ios et Androïd.
Reporter automobile
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