Le fabricant canadien de pièces automobiles Linamar Corp. a investit 280 millions $ au Maroc, où l'industrie automobile est en plein essor, pour la construction d'une installation de production, devenant ainsi leader africain en termes d’exportation de premier plan. L'usine de Linamar est destinée à fournir des pièces de moteur à la nouvelle usine Peugeot avant l’ouverture de ses nouvelles installations qui devraient ouvrir prochainement au Maroc.
PSA Peugeot Citroën prévoit d’entamer la production dans une usine avec à la clé une enveloppe de 632 millions $ près de Kenitra, à environ 40 km au nord de Rabat, en 2019, alors que le constructeur automobile français Renault Group a annoncé un plan visant à investir plus de 1 milliard $ dans ses opérations dans le pays plus tôt cette année.
En outre, l’équipementier américain Delphi Corp. mettra en place également une nouvelle usine de fabrication de systèmes de distribution électrique et un centre de recherche et de développement dans le royaume d'Afrique du Nord.
Le gouvernement marocain a pour but de soulever la composante industrielle globale du produit intérieur brut (PIB) à 20 pour cent, contre 16 pour cent, pour atteindre environ 500 000 emplois par la même période.
Contrairement à de nombreux pays de la région, le Maroc a réussi à éviter une forte baisse des investissements directs étrangers dans le sillage de la crise financière mondiale et les soulèvements du printemps arabe de 2011, en partie grâce a son opération de charme pour attirer les investisseurs et construire une base solide d’exportation.
Ce pays d'Afrique du Nord a également réussi à construire une économie hautement compétitive, diversifiée et attractive grâce à la stabilité politique et de l'économie ouverte.
Peugeot va utiliser son usine marocaine comme un tremplin pour l'expansion régionale, suivant les traces de l’autre constructeur automobile français Renault.
Le Maroc a activement cherché à accélérer le développement des segments automobile et des composants, des incitations fiscales et des sites clés en main telles que l'Atlantic Free Zone (AFZ) à Kenitra. L’installation industrielle de 345 ha a été mise en place en 2012 pour accueillir le secteur automobile en plein essor du pays.
AFZ encourage les entreprises à faire des investissements en capital en échange d'un allègement fiscal au cours des cinq premières années d'exploitation, suivi d'un taux d'imposition de 8,75% sur une période de 20 ans. Les activités ont commencé à donner des résultats attirant de plus en plus d'investisseurs. L'an dernier, le Maroc a produit 232.000 véhicules, selon l'Organisation internationale des constructeurs d'automobiles, en hausse de 38,5 % par rapport à l'année dernière. La production a grimpé de 54 % entre 2012 et 2013 seulement, propulsé en partie par l'inauguration de deux usines d'assemblage de Renault. Aujourd'hui, le Maroc se classe comme l'un des plus grands constructeurs automobiles en Afrique.
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