Pendant plusieurs années, les acteurs de l'industrie automobile de l'Indonésie ont demandé au gouvernement de réduire les taxes sur les ventes de berlines. Enfin, le gouvernement semble disposé à modifier ses politiques.

La berline est classée comme un bien de luxe, ce qui implique qu'elle est assujettie à une taxe supplémentaire de 30 à 40%. Cela rend la berline plus cher par rapport aux autres types de voitures et, par conséquent, il y a moins de demande pour la berline indonésienne, tant sur le marché intérieur que sur le marché international.

L'Indonésie a manqué des opportunités parce qu'il ya une grande demande pour les berlines, surtout à l'étranger (on estime qu'environ 80 pour cent des conducteurs du monde utilisent une berline). Cependant, les activités de fabrication de berlines ont diminué en Indonésie au cours des deux dernières années en raison du ralentissement de la demande.

Pendant ce temps, le prix relativement élevé pour les berlines en Indonésie fait peur aux constructeurs automobiles à investir dans des installations de production de berlines dans la plus grande économie de l'Asie du Sud-est. Étant donné que l'Indonésie vise à devenir le plus grand centre de fabrication de voitures de la région (ce qui implique qu'il faut dépasser la Thaïlande), une politique fiscale plus favorable à l'égard des berlines serait un pas en avant. À l'heure actuelle, l'Indonésie produit principalement les véhicules à usages multiples (MPV), pour lesquels il existe une forte demande en Indonésie. Ces unités MPV portent un tarif fiscal de 10-20 pour cent.

Une autre incitation qui est souvent proposée par les parties prenantes est de fournir des aides fiscales pour les importations de matériaux de base qui sont utilisés pour la fabrication de berlines qui seront exportées à l'étranger.

En 2016, les berlines représentaient seulement environ 2 pour cent d’un total de 1,1 million de voitures qui ont été vendues en Indonésie.
 

Ily Es

Traducteur